Le rien d'un Ensibien

Tranches de ma vie...

18 juin 2006

[Pologne] Le voyage

Départ en train le dimanche matin à 9h30. Direction Paris. Le réveil n'était pas chose aisé sachant que la veille je passait ma dernière soirée avec Seb, que je ne reverrai pas avant longtemps... il part fin juillet pour un an à Singapore. Après deux heures de voyage, j'arrive à la gare de Lyon. RER jusqu'à la Défence. Petit démélé sur la sortie : faut recomposter le billet de métro, le mien ne passe pas. Tanpis, passage en force. Mais c'est pas facile avec un sac de 30kg ^^. C'est midi. J'ai le temps, le car pars à 14h. Je me met en recherche de la gare routière et donc de mon lieu de départ. La gare routère désservant Paris ne me parrait pas trop appropriée, je monte sur le Parvis de la Défense.
C'est beau. C'est toujours aussi impressionant, même si c'est pas la première fois que je viens ici; Désirant trouver mon départ, je me dirige vers une sorte de centre commercial. Tout est fermé... sauf la cafétéria et le McDo. Le vigil de la cafet, ne connaissant pas Paris et parlant avec un très fort accent de Côte-d'ivoire me dirige vers le cuisto, italien, qui me dit qu'Eurolines n'a jamais fait de départ à la Défence. Je lui explique calmement que je me suis inscrit par téléphone et qu'on m'a dit qu'on pouvait prendre la Défense. Là, c'est lui qui perd son calme et me dit d'aller à Gallieni, à l'autre bout de Paris. Il me concède d'aller voir les vigils de McDo. Eux, connaissant la gare d'Eurolines à la Défense me renseignent sans problème.
12h30. J'arrive au terminal d'Eurolines, donne mon numéro, obtient mon titre de transport et pars manger.


A droite -> la gare routière d'Eurolines





Je mange tranquillement face à ça:

C'est vraiment une jungle de ville mais qu'est-ce que c'est beau.






A 13h30, je vais valider mon ticket de car et attendre le départ. On fait un premier arrêt à Galieni avant de se lancer, vers Lille, Bruxelle...
Je lis pendant le trajet une bonne partie de "A brief history of time" de Stephen Hawking. Mes lectures sont entrecoupées de films et de pauses. Le premier est Taxi en VO (fr) soustitré Polonais. On s'arrête en suite à 45km de Bruxelles ou j'ai pu voir ces petits bijoux :



On a eu ensuite un bref aperçu de Bruxelle, ca a l'air d'être une superbe ville. On enchaine ensuite avec le deuxième film. FlightPlane, en VO sous-titré en Polonais. J'ai mis un petit peu de temps à réaliser, mais en fait, le truc marrant dans ce film, c'est qu'en plus des sous-titrages en Polish, y'avait une voix off qui lisait les sous-titres, malgré les voix en anglais. La voix off était trippante : aucune intonation, on aurait dit que le gars il lisait la messe à des condamnés à mort. Aucune motivation.
On a ensuite fait des arrêts à 23h dans une ville Belge avec un stage de foot en construction, dans une station service à 1h30 du mat à 2km de Hannover. En gros il y avait une pause toute les deux ou trois heures de 20 min.
Le 'petit dej' avec les moyens du bord s'est opéré à Berlin où on a eu 1h10 de pause. C'est là que j'ai pris la photo de la gare routière (cf plus bas). En fait on attendait un autre car pour prendre des gens, et des gens de notre car ont aussi débarqué pour aller au sud de la Pologne.

A 9h30 on passait la frontière. Deux douaniers polonais sont passés vérifier toutes les identitées. Le premier était un mec au visage en lame de couteau, assez grand qui regardait les papiers de tout le monde, méticuleusement comme s'il voulait vérifier que ce n'était pas des faux. Le deuxième était une bonne femme, trop maquillée, surement prostituée à ses heures perdues, qui passait les passeport dans une machine. Ils ont pas dit un seul mot.
A 11h on a fait une pause entre Szczecin et Koszalin (ma destination) et j'ai pris en photo le petit bistro présent plus bas. Arrivée à 13h à Koszalin.
A suivre : [Pologne] L'arrivée

1 Comments:

At 19/6/06 14:52, Blogger Blog de Seb et David dit...

ouais bin sale batard, pendant que tu te la coule douce avec les escargots (superbes les photos d'ailleurs, tu as bon gout, continue sur cette lancée), moi je me tape des rattrapges de merde. fait chier, tu vas voir comme je vais te foutre la mort quand je serai à singapour.

 

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