Retour vers le futur

Je passe rapidement sur Technorati pour flaner rapidement et je tombe sur ça. On se croirait au choix dans A.I. ou dans Ghos in the Shell (c'est le site de la série, mais y'a aussi à l'origine un film, puis un second Innocence). Mais le fait que ce robot, avant d'avoir une intelligence évoluée, soit une copie siliconée très bien réalisée dénote particulièrement de beaucoup d'ouvrages de science-fiction où le soucis de perfectionnement par le scientifique se fait surtout sur l'"âme" du robot. Par exemple, on peut citer Isaac Asimov. Ses deux ouvrages les plus connus sont "Les Robots" et le cycle "Fondation". Attardons nous sur le premier. Isaac Asimov instore trois lois fondamentales sur la robotiques qui sont toujours une réfférence (I, Robots):

• Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
• Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi.
• Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.

Là où je veux en venir, c'est que les scientifiques basent essentiellement leurs recherches sur l'esprit, et non l'aspec physique. Celà est en correlation avec le contexte ou il écrit, c'est à dire au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale et en pleine Guerre Froide. La machine effraie, et le cinéma en fait ses choux gras. Cependant, cette vision du robot-machine à peine androïde perdure dans l'imaginaire collectif (Robots - fallait que je le case, j'arrête pas d'écouter FranceCulture) mais est antithétique à la tendance actuelle d'humanifier à peu près tout (interfaces intuitives, formes arrondies, couleurs et non plus métal+boulon+arrêtes tranchantes). La machine envahit nos maisons, nos espaces pour qu'on l'accepte.
Doit-on l'accepter, vivre avec? La machine est-elle seulement là pour nous épauler?
L'informatique permet à l'heure actuel de simuler une population de systèmes complexes (et virtuel), de les voir "se reproduir, de se maintenir, de s'autoréguler et d'évoluer". De ces simulations naitra-t-il une forme d'intelligence avancée? Le cas échéant, devrons-nous la brider comme l'a fait Isaac Asimov dans ses romans avec des lois ou aidera-t-elle l'espèce humaine de manière volontaire, consciente de la symbiose entre nous deux (symbiose du moins au début... après c'est Animatrix... puis re-symbiose avec Matrix).

BlueDog...