Le rien d'un Ensibien

Tranches de ma vie...

29 juillet 2005

Ma journée type à Bordeaux

Un bruit résonne dans ma tête. C'est le cinquième réveil de mon téléphone portable qui sonne. Complètement amorphe, je shoot le téléphone. La paix pour encore quelques minutes avant qu'il ne revienne et me tire définitivement du lit. Je me lève enfin. Le premier réveil (le radio-réveil) a sonné déjà depuis une demi-heure. C'est 7h40. Un peu plus des fois. Je peux même pas dire que je m'extirpe de mes draps puisque je dors à poil, généralement sur mon drap.
Je vais jusqu'à la douche en essayant que les murs m'évitent. Un peu d'eau chaude sur le corps, du savon et la conscience émerge du brouillard. Composition du petit-dej: ca dépend de l'humeur et de l'heure. Ca va de rien au grand bol de lait, cacao, céréales, tartines de confiture et nutella en passant par le simple café (mais j'en ai plus maintenant) ou quelques fruits.
Je prépare rapidement mon repas du midi (salade de tomates, blé cuit, sandwitch, melon, abricots, kiwis, ca varie). 8h30. Je décolle. Un peu de rodéo sur la rocade avant d'arriver vers 9h au taff. Le bâtiment est climatisé - trop bien. Gentillement, je dis bonjour à tout le monde avant de m'installer devant mon poste (pc portable) pour consulter mes mails. Je reste la journée durant à mon bureau, plus précisément sur le net pour faire des recherches et remplir une base de donnée.
12h30. Il est temps d'aller manger. Après un "bon apétit" envoyé à la vollée à tout le monde, je vais jusqu'à ma voiture où j'ouvre avec délectation ma glacière pour découvrir avec suspense mon frugal pic-nic, assis sur le siège passager. A la fin du repas, j'entâme une sieste d'une heure avant de reprendre le boulot à 14h. Quatre heure et demi plus tard, je ressort de la boite pour aller faire un peu de rodéo sur la rocade et rentrer chez moi.
Mon apart. Je l'ai quitté il y a presque 11h, mais il ne m'a pas trop manqué. 19m². Mur blanc crépi. Balcon de 50cm de profondeur derrière une porte fenêtre. Plaques électriques, micro-ondes et gauffrier (pour les croques-monsieurs). Une table et un bureau. Une radio. Un lit. Moi. Quelques livres. Ca faisait trois semaines que mon pc ne marchait plus et que je vivait... euh.. en paix? De temps en temps, je voit un mec de la résidence. Mais depuis mardi soir, un pot m'a prêter sa télé.
Trop cool, j'ai la 1, la 2 et la chaine parlementaire (vive le cable avec une télé dont on ne peux pas régler les canaux)! Non, sérieux, y'a aussi ma console. Quand je décide d'aller me coucher, c'est toujours après 2h du mat. C'est pas que j'ai passé une soirée très constructive, mais bon, voilà. Bilan de la journée : j'ai échangé une centaine de mot avec des gens. On s'y fait presque. Y'a le téléphone aussi. Toute rencontre envisagée avec une quelconque personne, et surtout si cette personne m'est chère, allume une lumière d'espoir d'un retour ne serait-ce qu'éphémère vers une vie sociale et la dégustation de ces quelques instants se fait avec délectation (deux fois que j'utilise ce mot dans ce post, je sais), surtout avec la señorita A...e.
Je la revois d'ailleur ce week-end ;-D .
Fin.

BlueDog...